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Investigation

Le diagnostic du manque de fer n'est pas si simple. Le médecin doit faire le lien entre les symptômes présentés par les patients et les valeurs du laboratoire. Ceci, pour avoir un argument dans sa recherche du manque de fer. Il doit être conscient qu'il n'y a pas de valeur fixe de Ferritine à partir de laquelle un syndrome de manque de fer se manifeste. En même temps, il doit toujours garder en vue d'autres maladies qui pourraient provoquer des symptômes semblables.

 

Plus le patient est âgé, plus grand est le risque que le manque de fer ne soit que la pointe de l'Eisberg et qu'on décèle une pathologie spécifique provoquant le manque de fer.

 

Si le médecin constate des symptômes du syndrome de manque de fer, une Ferritine basse mais une hémoglobine dans la norme, le diagnostic d'un syndrome de manque de fer est probable.

Néanmoins, le diagnostic ne peut être confirmé que lors du premier contrôle, deux semaines après un traitement adéquat ; si l'on trouve une amélioration des symptômes. S'il n'y a pas d'amélioration, d'autres investigations seront nécessaires afin de rechercher une autre pathologie.

 

 

 

Les analyses au laboratoire

Pour poser un diagnostic de manque de fer et administrer un traitement adéquat, le médecin doit savoir quelles sont les analyses qui lui seront nécessaires. Il existe des valeurs qui lui permettront de calculer le dosage nécessaire pour une thérapie individualisée selon la devise « autant que nécessaire – le moins possible ».

 

Les analyses nécessaires sont en un premier lieu l'Hémoglobine et la Ferritine.  Cependant, dans le but d'estimer l'importance du manque de fer, il faut aussi connaître la Transferrine, les récepteurs solubles de la Transferrine.

Normalement, le médecin doit aussi demander d'autres analyses comme par exemple : la Vitamine B12, l'Acide folique, les valeurs de la Thyroïde, la Vitamine D et le Zinc.

 

 

 

 

Problème d'interprétation des résultats du laboratoire

En Suisse, plusieurs méthodes existent pour mesurer la Ferritine et les résultats des différentes méthodes peuvent différer jusqu'à 70%.

Malheureusement, souvent les laboratoires ne déclarent pas le standard qui est utilisé pour la ferritine, de sorte que les médecins risquent de comparer des « pommes avec des poires ».

Contrairement aux affirmations du gouvernement qui déclarait en 2012 qu'une harmonisation des valeurs de la Ferritine serait lancée, rien n'a bougé pour l'instant ; raison pour laquelle la SIHO avait lancé une initiative afin que les laboratoires déclarent leur méthode.

Le Standard pour la SIHO est la méthode selon Beckman, comme l'OMS le préconise aussi. (Standard OMS IS94/572). Les laboratoires ayant déclaré leur méthode se trouvent inscrits sur http://www.ilabs.ch/index-Dateien/Page317.htm

Les différentes formules de conversion y figurent aussi. Si les résultats n'obéissent pas à une linéarité, ces formules permettent d'effectuer une bonne approximation.
Il en est de même pour les récepteurs solubles de la Transferrine. Pour la SIHO, le standard est celui de Roche et les formules de conversion sont aussi mentionnées sur le site .

© 2016  Centre de Fer Yverdon-les-Bains

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